Les cavalcades sont
des fêtes très anciennes.
Ce sont des défilés plus ou moins burlesques qui ont encore
lieu en province et à l'étranger (voir liens en fin de page).
Elles se déroulent souvent au moment du carnaval, mais ce n'est
pas une règle générale. La cavalcade, c'est la fête
primaire, bouffonne, la fête populaire par excellence.
|
En 1936, la reine de Denouval et ses demoiselles d'honneur sont invitées
au Carnaval de Chanteloup...
C'est aussi dans la chanson ci-dessous. ...sur l'air
d'Avec
les pompiers (1934) |
Un craqueux est un vantard, un menteur...
|
La Reine de Denouval 1936
(Aline Legrand, future épouse Parquet, 16 ans ) et ses demoiselles
d'honneur :
Bernadette Hustache, Alice Quennet, Lucile Léonard (95 ans
aujourd'hui), Claudiane Quennet, la Reine et Suzanne Demarine
.
|
Les autorités de Chanteloup
.
|
Le Postillon Bacchus et les vins de Chanteloup
.
|
La fanfare de Fouillis-les-Canaronavets
.
|
Le taureau de Puisefontaine et sa quadrilla
.
|
Le "Négus d'Ethiopie" (voir les paroles de la chanson.)
.
|
Les enfants déguisés et la fanfare de Fouillis en arrière-plan
à droite...
|
La reine de Chanteloup et ses demoiselles d'honneur
.
|
Dans la presse locale :
...De Denouval, d'Andrésy, de Triel, de Maurecourt, et du hameau
de l'Hautil, tous arrivent en hâte pour voir le cortège qui
s'achemine ensuite vers l'église de Chanteloup, aux acclamations
frénétiques de la foule, qui s'agitait, se bousculait, tous
cherchant à se faufiler afin de mieux jouir du spectacle qui ne
s'était offert à leurs yeux depuis de nombreuses années.
Les gracieuses reines d'un jour surent être dignes de leur rôle
et prodiguèrent à leur peuple le baisers et les sourires
qui leur furent rendus avec une joie indescriptible.
Les chars du Négus à la barbe du plus bel ébène,
du Postillon, de la Pouponnière, des Notables et du Taureau et de
ses bourreaux, sans omettre celui des pompiers, qui ne manquèrent
pas de jouer leur hymne préféré, Avec les pom-pom,
avec les pompiers, furent accclamés par la foule.
Moins imposants, les groupes de travestis, dans leur conception, réalisèrent
le plus pur et le plus attrayant esprit.
Enfin vers minuit, on assista à la mise à mort du taureau
par d'authentiques toréadors et cette belle journée se termina
par un bal dont l'entrain endiablé se prolongea jusqu'à l'aube.
PS : Nous informons les habitants que cette fête n'a pas grevé d'un
centime le budget communal, au contraire, elle rapporta 50 francs à notre
caisse des écoles et une même somme à celle d'Andrésy.
|
Cavalcade à Andrésy
vers 1946
Nous sommes Boulevard Noël
Marc, en bas de la rue de Beaulieu devant l'actuelle
pharmacie.
A gauche sur le char, Maurice Quennet.
Au centre, les
jambes croisées, c'est André Fortier. Marcel Lefevre est à droite
Yvette descartes (dauphine), Madeleine
Lefevre (Reine de Denouval),
x, Mireille Lebleis, x, Monique Quennet, x, Pierre Marrec
|
Le Bleis, Georges Legrand (le Maire de la commune
libre de Denouval),
Aline Parquet, René Henrion, André Parquet,
Maurice
Quennet et le garcon devant : Michel Parquet
Merci à Monique Parquet, Marie Hustache
et Jean-Pierre Lefevre pour ces beaux documents
|