La belle Otero

Elle fut l'une des plus célèbres courtisanes et artiste de music-hall de la Belle Epoque. Femme fatale, elle ravagea les coeurs et les fortunes, mit les rois et les millionnaires dans son lit

Caroline de son prénom, elle est née dans un misérable village galicien d'Espagne en 1868. Chassée par sa mère à l'âge de douze ans, elle quitta son foyer avec comme seul atout ses charmes.
Elle débuta dans les cabarets de Barcelone, vint à Paris au Grand Vefour, au Cirque d'été, puis alla aux États-Unis en 1890 où elle devint une Diva adulée. De retour à Paris, elle conquiert son public : des Folies-Bergères au Théâtre des Mathurins, elle interprète des rôles de belle étrangère.

De 1903 à 1911, elle habita à Andrésy au 70 Grande Rue (actuellement rue du Général Leclerc), animant nos bords de Seine lors de ses promenades et de ses baignades...



Amie de Colette, rivale de la Carmencita, autre Espagnole et plus tard de Liane de Pougy, de Cléo de Mérode ou d'Émilienne d'Alençon, la reine de l'élégance fréquente les hauts lieux parisiens, aux bras de riches banquiers ou de rois, Edouard VII roi de Grande Bretagne, Léopold II roi de Belgique... et de celui qui fut longtemps son amant, le président du Conseil Aristide Briand.

Une courte video de la belle Otero

 



A quarante-six ans, elle décide de se retirer de la vie publique et s'installe à Nice. Elle se ruine au jeu sur les tapis verts de la Côte d'Azur, pas moins de 68 000 millions de pesetas, un yacht, une île, un collier de perles noires de 2 kg ayant appartenu à Eugénie de Montijo et quelques babioles. Elle meurt à Nice le 10 avril 1965 à l'âge de 97 ans dans l oubli et la misère. Une plaque commémorative de la "belle Otero" a été posée au 26 rue d'Angleterre.

 


Retour