Rue Lepic

Une des rues les plus célèbres de Paris doit son nom à une personnalité andrésienne :
le général Louis Lepic

  

Extrait du tableau d'Edouard Detaille le représentant à la bataille d'Eylau en 1807.

Située dans le quartier Montmartre, c'est l'une des rues les plus touristiques du 18e arrondissement.

 

Mais d'abord un peu d'histoire.
Au début du XIXème, ce n'était qu'un sentier boueux. La légende ou l'histoire veut que Napoléon Ier, curieux de voir le télégraphe Chappe installé sur le clocher de l'église Saint-Pierre, emprunta, un matin de 1809 le Chemin Vieux (actuelle rue Ravignan) qui permettait alors l'ascension la plus directe. La pente était raide et malaisée et l'Empereur dut terminer à pied. Cette mésaventure aurait été à l'origine de la décision d'aménager un accès sur une pente plus douce : le Chemin Neuf. Il sera renommé en 1852 rue de l'Empereur, puis rue Royale avant d'être baptisé en 1864 rue Lepic, juste retour à la légende napoléonienne et à l'un de ses héros, le général Louis Lepic qui reçut autant de médailles que de blessures : coup de feu à la cuisse (guerre de Vendée), 7 coups de sabre sur la tête, un à l'épaule, un coup de feu au bras (Pastrengo, armée d'Italie), deux coups de baïonnette et deux coups de crosse sur les genoux (Eylau).... et qui néanmoins mourut dans son lit à Andrésy en 1827. Son nom est inscrit sur le côté est de l'Arc de Triomphe.
Texte inspiré du site Montmartre secret

 

  

Elle part de la place Blanche, près du célèbre cabaret du Moulin Rouge et monte vers la place du Tertre, au coeur de Montmartre. En chemin on passe devant le fameux Moulin de la Galette, le seul en état de marche du quartier.
On a tourné au café des Deux Moulins situé au n°15 un film très célèbre : Le fabuleux destin d'Amélie Poulain .

Ses habitants célèbres :

n° 53 : Jean-Baptiste Clément, ancien Maire de Montmartre (1871), auteur du "Temps des Cerises". Domicile de Pierre Jacob, poète et chansonnier, auteur de la chanson Rue Lepic chantée par Yves Montand.

n° 54 : Vincent Van Gogh habita chez son frère Théo : tableau rue Lepic

no 68 : le poète Paul Fort s'installa aux environs de 1900 au rez-de-chaussée. Poème sur le confluent.

no 89 : le romancier et dramaturge Georges Courteline y habita.

no 98 : l'écrivain Louis-Ferdinand Céline y emménage en 1929 . Il y écrit ses deux plus importants romans Voyage au bout de la nuit (1932) et Mort à crédit (1937). Il y vit jusqu'en 1941, puis déménagea au no 4 rue Girardon. L'appartement est notamment racheté par Dalida.

Mouloudji (ancien Andrésien) et Nana Mouskouri chantent Le temps des cerises.
Yves Montand chante la rue Lepic
Brassens chante Le petit cheval blanc de Paul Fort.

Maurice Utrillo a peint la rue Lepic en 1933.

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EXPOSITION Ludovic Lepic, archéologue, petit-fils du général Louis lepic